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  • : le blog poesielavieentiere
  • : À travers une poésie lyrique et engagée, il me semble urgent de témoigner de l'importance d'une parole profonde, vive et dense incarnée dans la vie de tous les jours en accord avec nos actes, afin de pallier l'absence à vivre de trop d'humains se satisfaisant de vivre tels des fantômes dans cette vie...Témoigner à partir de l'amour, de la mémoire, de l'innocence à vivre, au nom des peuples humains et animaux disparus et actuellement vivants, en peine d'harmonie.
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18 mai 2010 2 18 /05 /mai /2010 11:04

 

 

         Avant de te connaître, le monde parlait de toi

         De ton avènement au beau milieu du jour

         Parmi les vergers de l'Amour

         Les murmures des sources, des sous-bois,

 

         Tu as toujours baigné mon Coeur

         De jardins merveilleux

         Sans terreurs ni adieux

         Edens tissant les nids à bonheur

 

         Les oiseaux, au fait de ta venue

         Célébrent ta présence, la joie d'azurs nouveaux

         Les paysages d'innocence, la cime bleue des arbres, les côteaux,

         Dont rêvent les peuples disparus

 

         Comment fut-il possible

         D'attendre si longtemps

         Pour que tu viennes ?

         Trop d'infidélités, de traitrises avant toi

         Commises par des hommes sans foi ni loi

         Ont retardé ton Paradis sur la Terre

         J'aime dans le vent de l'été sentir ton haleine

         Je voudrais tant apaiser tes peines

         Et celles de toute créature à travers toi

         Tu fleuris en moi, dans la neige de chaque instant,

 

          Le temps autour de toi passe ses bras

          Augmentant ses méandres à chacun de tes gestes

          Au moindre de tes pas des soleils se déploient

          Tu dispenses la Beauté d'une main leste

 

          Ta voix ouvre en moi des clairières

          Autant de fenêtres, d'horizons,

          Elle me couvre de saisons

          Glisse en moi ses rivières

 

          Ta voix me fait l'Amour sans raison

          D'une houle douce et violente

          Que je réclame avec passion

          Y noyant toutes mes attentes

 

          Tu es l'univers en moi préservé

          Cet Amour auquel j'ai cru sans cesse

          Evitant de le sacrifier

          Sur l'autel de la faiblesse

          Quand par millions des gens s'adonnent

          Aux relations de circonstance

          J'évitais de rentrer dans la danse

          Où l'on ne distingue plus personne

 

          Ô mon Amour que je perds

          A chaque fois que l'on te nie

          A travers l'indifférence, le déni

          De ton visage, ce mystère !

 

          Je t'attendrai au seuil des aurores

          Lorsque la rosée nettoie ce qu'il reste de nuit

          Tu ne pourras jamais assez inonder ma vie

          De tous ces dons de toi, ces trésors,

 

          Ô rêver aux fougères de tes yeux

          Aux pays d'accueil de tes bras

          A tous ces mondes que l'on atteint pas

          Tellement l'absence nous foudroie

 

          Tes mains hirondelles du printemps

          Caressant l'onde de tes cheveux

          Défont un à un mes tourments

          Je rêve nuit et jour à nous deux.

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