30 avril 2020
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Labyrinthes de l'amour
( nous aurions dû considérer et chérir - depuis toujours - toute créature toute vie comme faisant partie de notre famille... )
A l'appel du jour
Dans l'azur en fleurs
Frissonnant d'oiseaux
Je reconnais l'amour
Faisant place en soi
Aux peuples frères
Aux âmes soeurs
Je mets au Monde
Des fraternités humanimales
Ouvrant les jardins du temps
Leurs méandres infinis
Pour plus de liberté
O labyrinthes de l'amour !
Une rivière se pend à mon cou
Vêtue de salicaires, de gunneras
Frôlant mes horizons captifs
Un coeur bat à chaque anse
Où s'approfondit notre union
Ces trésors d'eau, de terre, de soleil
Qui fondent notre joie
L'évidence quotidienne
Aussi vive que les plages bleues du ciel
Le chant d'une ile au milieu de l'onde
Nous dénude
Annihilant le néant, tout crime
Les pierres, les feuilles ont un visage
Tandis que les poissons nous frôlent davantage
A mesure que l'accord entre nous se précise
De rives en cils majestueux
En desseins d'arbres déployant
L'architecture sensuelle de leurs racines
O longues caresses d'ombres
Mais jusqu'où vont-elles
Avec leur abondant silence
Agrandissant l'espace d'une mémoire
En marche !
Je succombe à la soie de l'eau
Dont le toucher me retourne comme un gant
Tant de baisers de l'univers
Pétales innombrables
Cause d'un ange...Toi ô femme !
Notre amour s'étend à toute vie
Avec autant de tendresse
Pas question de diviser le Monde
Nos élans vers tous n'ont pas de frontières
Nos désirs mettent à jour des soleils
Le pain natté de l'innocence.