9 février 2010
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Diaprure des jours libellules
Etendant leurs vitraux ailés
En moi
Pris dans un lacis de joie
Ces jours de tes mains, ta voix
Creusant les labyrinthes
Me permettant de cheminer
Vers Toi
Toujours hors d'atteinte
A chaque fois que je tente
Une approche en direction de
Tes archipels tutoyant le ciel
Ton pull rouge qui flamboie
L'éventail de tes cheveux à claire-voie,
Je te reçois
Par tous temps
Contre mes éteules trempées
De tes soleils, tes pluies
Tu t'immisces, quoi que tu fasses
Jusqu'aux moindres interstices
De mes secrets murmurés
Je te reçois à satiété
Sur mes sources dénudéees
Hérissées d'oiseaux
A l'appel de tes doigts...
Tes jours embrasent mes rivières
Mes herbes sont renversées
Je me love au creux de tes pieds
Happé par les frondaisons de ta robe
Qui ondoie à foison, subjuguant l'horizon
Tu rentres en moi
Des hirondelles plein les bras
Tes yeux fleurissent mes mimosas
J'ai renoncé aux envies de la multitude
Pour mieux me souvenir de Toi
Du premier jour de ta venue
T'être fidèle
C'est préserver la mémoire du monde
Son devenir
Afin que naisse pour tous la beauté
Une Vie de tendresse à partager
Je n'ai pas cédé aux marchands d'illusion
Prônant l'Amour facile, la trahison,
L'oubli de l'innocence
AIMER C'EST T'ATTENDRE
Le coeur emmailloté de silence
Tenu en laisse par la neige
L'immensité à vivre de ta venue
Toujours annoncée
Au gré des couleurs ravivées du désir
Tes marées de blé mûr
L'écureuil qu'on voit au loin
La lune comme un fruit pur
Tu es la fleur non cueillie
Le champ de coquelicots
Que la brise délie
Je me suis habitué à te dire adieu
Te gardant à jamais une place de choix
En mon coeur tournesol
La nuit, tes forêts entrent dans ma chambre...