En se retirant, la mer
A déposé sur le sable
Un liseré de tendresse
Fait de coquillages, d'algues
Nommé laisse, liane au long cours
Foulard au cou du temps ravivé
Trace d'un amour indicible
Souvenir d'espoir pour un retour
Au bout de 24 heures
De nouvelles caresses, insouciantes
Et savoureuses, sur la terre
Où crisseront d'autres extraits
De matières, couteaux, os de seiches
Eclats, brisures, composés organiques
Parfumés à l'envi
Comme lorsque ta robe en avançant
Frôle ma peau mon ange
Hérissant celle-ci d'ondes subtiles
A foison, puis l'étoffe s'écartant
Met à nu mes rivages
A mon corps défendant
Sans coup férir
Fidèle à ton avènement !