16 février 2018
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Tes univers jaillissent au fond de moi
En sources vives
Ô printemps animés de tendresses florales
Feuillagées !
Ta robe au long cours
Dressant ses voiliers, libérant ses oiseaux
A chacun de tes pas
Ô chants de vie intense
Quand ta chaussure ne tient plus
Au bout de ton pied que par son extrémité
Et que tu la remues avec adresse
C’est mon coeur suspendu au-dessus
Des abîmes sans nom de ton absence
Millénaire, après tant de féminicides
Toute vie niée à travers Toi, la Femme !
Mon Amour pour Toi ( pour toute créature
par Toi magnifiée ) ne peut être que
L’ombre cinglante de l’amour rêvé !
Tu lèves les bras pour te coiffer et je vois
Deux cygnes amoureux dans l’espace
Fécondé d’innocence
Tu croises les jambes, le temps s’accroît
De beauté profonde
Quantité de forêts voient le jour
L’horizon danse au rythme de ta jambe sémaphore
Tu moissonnes les impromptus
Liés en gerbes aux cloisons de mon coeur
Je disparais entre tes branches maîtresses
Au chaud de la confiance
Ces mondes de la Femme toujours espérés
Depuis la Nuit des Temps.